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lundi 11 janvier 2010

La correspondance

Voici un récit que me fit un conteur un soir où son âme était d'humeur vagabonde.
Je l'ai simplement mis en forme.
Loin d'ici et de notre temps, un livre fut publié, son titre:




La correspondance

OU
Les lettres du Commandant Médecin Right à son Fils
Texte intégral.



Avec l’autorisation du Serviteur de l’UN




 C’est sous ce titre qu’est connu l’ensemble des lettres qu’a écrit le commandant médecin Right (Que l’UN le garde).
Cette édition a pour but de publier l’intégralité des lettres qu’il écrivit sans ôter ni ajouter quoi que ce soit.
Elles forment en elles-mêmes un tout que, sous prétextes de vulgarisation, nos prédécesseurs ont quelque peu malmené.
Ils avaient en vu l’éducation des masses et il est certain  que la diffusion sans précaution de cette correspondance à l’époque où elle fut trouvée, aurait pu amener des conclusions contraires à la fois en l’UN (au Nom mille fois saint) et en son prophète le commandant médecin Right (qu’il soit béni).
De nos jours, un juste retour aux sources est nécessaire. Cette correspondance n’est pas là pour remplacer les textes fondateurs de notre foi, mais pour permettre une juste appréciation de l’action de notre Dieu (au Nom béni) dans le cœur de son élu.
Le Corpus Théologique qui est la base de la foi, prend grâce à cette correspondance un relief tout particulier qui ne peut être que bénéfique dans l’approfondissement de la foi et son actualisation à notre époque.
Ce fut une grâce pour nous, que la découverte de ces lettres. Aucune explication scientifique et archéologique n’a pu expliquer valablement pourquoi nous avons découvert les lettres authentiques du commandant médecin Right (Que l’UN le garde). Tout correspond à l’époque de leur rédaction, le papier, l’encre et même les traces de composés volatils de l’atmosphère si particulière de la planète où il reçut la Révélation. Mais nulle explication à l’existence de ses originaux au sein de cette antique fusée à poudre à des siècles de toutes civilisations. Les scientifiques se perdent en conjectures, les croyants que nous sommes y voient le cadeau de Dieu (qu’Il soit béni). Le texte par contre est plus complet que les copies trouvées dans les archives de sa famille. C’est dans cette version intégrale que l’on peut vraiment prendre conscience de la manière dont notre Dieu (au Nom très saint) travaille le cœur et l’âme de ses serviteurs.

Sans les circonstances particulières réunies à cette époque et sur cette planète, on se demande ce qui serait arrivé à notre univers.
Moi, Serviteur de l’UN, maître de l’ordre, Salmamzar IV, j’autorise et j’approuve cette publication.


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