Il est partout,
Il n'est nulle part
J'aurai préféré le traîneau...
Plein les yeux
S'en dilater le cœur
Ne garder que les étoiles
Dans la nuit, longue nuit
Une ombre lumineuse
Attente
Le nez en l'air
Bien calé sur son tas de sable
Il profite
Tout de rose vêtus,
Ils attendent qu'il passe...
Qui ?... Le bonheur !
Si c'est rond,
c'est que ça pousse
Si c'est carré,
c'est que ça rouille
En faire
N'est pas toujours ne rien faire
Mais parfois bien faire
Un pas après l'autre
Mais un seul à la fois
Savoir être lent
Combien d'acrobaties
Dans ce monde
Simplement pour y vivre?
Avant, on frappait les trois coups...
Reste les étoiles
Dans les yeux
Plus qu'un air...
Même sans le son...
On pense à la fête qui vient
Une lente montée
Une sombre forêt
Un château soleil
Vagues vagues par vagues
De crêtes en creux
Quelle matière ?
Dans la brume : un pont
Trait d'union
Sur la vallée de désunion
Tête de loup, tête de bois
ça aurait pu
Mais ça n'a rien fait
Un pas de sénateur
Une rencontre improbable
La joie
Au dessus de l'eau
Jaillit le cri silencieux
De l'humanité
L'heure avant l'aube...
L'heure encore bleue nuit
Espérance
C'est pas rapide, rapide
Plutôt rustique
Mais ça marche!
Souriant de toute sa coquille
Il accueille
Dans le calme
Un chemin
Même un chemin escarpée
Va vers la lumière
Là-bas loin, et même au-delà
Un bateau s'ancre
Au repos
L'éclat se devine quand
Flambe la lumière
Régal des yeux