Entre noir et blanc
De cristal en cristal
Vient le froid dans la nuit
Une plume, c'est du vent
L'eau, ça goutte
Les deux vont à terre
Le soleil est là
Face à la place vide
C'est l'attente
Quand la pluie arrive
L'abri encore loin
Vient l'inquiétude
De loin, cherchez le chemin
Vivre le vertige
Et y aller
Liens indispensables
Qui nous tiennent en laisse
Laisser le lien ?
Jouer des coudes
Pour atteindre son but
Un jeu nécessaire
Il est des nœuds inertes
Et des nœuds vivants
Il y a les miens
Même dans l'ombre
Nul ne peut cacher
La beauté de la couleur
Depuis les profondeurs
Refaire surface
Voir l'immensité
Se reposer
Sable sur sable
Indispensable discrétion
Un plus loin, un peu moins clair,
Avancer,
Et retrouver le chemin
Quand s'avance la nuit
Vient le temps creux
Un espoir ou désespoir
Le temps est passé
La vie est passée
Dans le ciel des profondeurs
Danse
Une corolle isolée
Quand le mur est mûr
Une faille suffit
Pour que pousse la vie
Prendre ce qui est donné
Qui suffit à peine
Juste le temps
Dans les brumes d'un cratère
La vie
Est là, forte, précaire
La moyenne est marron fade
La multitude symphonie
Du vert sur un sol calciné
L'oiseau sur un arbre mort
Espoir
Bien écartées, les ailes
Bien campé sur ses pattes
J'avance
Voir, sans voir
Pressentir, ressentir, Deviner,
Et puis sourire
A chaque étage
Son histoire,
Sa lumière ou sa nuit
Un détail nous attire
nous retient
Colore notre vision
Fenêtre sur cour
Laissant deviner plus que voir
Pour curieux
Ascensionner
Voyage vertical
Pour embrasser l'horizon
Un jeu à jouer à deux
Face à face
A qui perd gagne
Une rencontre
Un hasard heureux
Dans la lumière du jour
Dans le méli-mélo,
Les de fougères s'affrontent
Aux grands troncs
Signes dans le ciel
Aube nouvelle
D'un monde mouvementé
Même fanées, gelées
Les fougères transmettent
La lumière
Le soleil se dévoile
Pour qui sait voir
les plus petits détails
En attendant la marée,
On peut s'amarrer,
On peut jouer ou se...
Mener sa barque
Face à l'avenir qui attend
Au tournant